Qu'est-ce que l'équicie ?
L'équicien est une personne possédant une certification professionnelle obtenue après 3 ans d'études dont le métier est reconnu au Registre National des Qualifications Professionnelles (RNCP) délivré par la fédération Handi-Cheval.
L’équicie est une activité qui intervient dans le processus de développement des compétences et des apprentissages dans le cadre d’un projet individualisé à visée de soutien, éducative ou thérapeutique grâce à la médiation avec le cheval.
La relation avec le cheval, lorsqu’elle est mise en œuvre dans le cadre d’un projet adapté, contribue à améliorer le développement des compétences de l’enfant sur les plans psychologique, affectif, cognitif et sensori-moteur. Elle intervient également dans l’amélioration des relations intrafamiliales, interpersonnelles et des interactions sociales. Elle est source d’apaisement et de plaisir.
Les fondements éthiques de l’équicie sont ceux du courant humaniste et notamment le concept que chacun dispose de capacités à développer ses propres compétences pour mieux vivre avec lui-même et son environnement. Sur le plan pratique, la relation avec le cheval renvoie un miroir émotionnel qui peut être verbalisé par l’équicien pour que l’expérience vécue par la personne provoque, au fil du temps, l’affleurement et la prise de conscience, premier moteur du développement ou du changement. Les fonctions portées par le cheval, qu’elles soient réelles ou symboliques (voir En savoir plus sur l'équicie) peuvent accompagner l’enfant dans la réparation de blessures narcissiques, d’errances de portage familial, de carences affectives mais aussi vers des apprentissages de base du prendre soin, du respect du cadre, de la compréhension des codes… Le regain de motivation provoqué par la présence de l’animal peut également conduire à une stimulation cérébrale qui peut aider au développement sensori-moteur qui reste une étape importante du développement de l’enfant.
L’équicie est basée sur le respect de la personne et de l’animal, l’acceptation inconditionnelle de l’altérité dans une relation positive, bienveillante et sécurisée.
Il s’agit de mettre en œuvre une relation avec l’animal qui ne conduit pas forcément à la mise à cheval et qui n’aborde jamais l’enseignement de l’équitation, même adaptée, qui reste le métier des centres équestres.